Contexte

Mai 1941, dans la banlieue de Charleville-Mézières, dans le département des Ardennes, le camp Aumeier vient d'être construit. Ce lieu, démonstration de la monstruosité humaine, servit à stocker juifs, homosexuels, résistants et bien d'autres personnes avant d'être fermé en février 1945 lorsque le camp fut découvert par l'armée rouge. Près d'un demi-million d'hommes, de femmes et d'enfants moururent entre ces murs, que ce soit de faim ou de maladie. Le site, après cette fermeture, fut interdit au public et plus personne n'y mit les pieds pendant longtemps.

Les trois bâtiments constituants Aumeier furent rachetés par un homme pour une somme d'argent jamais divulguée. Ce petit personnage, dont le nom est aussi inconnu que le visage, fit de ce lieu maudit une école. Pas n'importe quelle école, une école regroupant un tas d'arts diverses comme la peinture, le cinéma, le théâtre et même l'informatique et la danse. Il fut décidé que cet établissement ne fonctionnerait pas exactement comme les autres, il regrouperait des élèves âgés de 15 ans au minimum et regrouperait les années de lycée et d'études supérieures. L'ouverture ne fit pas beaucoup de bruit en France, ni même dans d'autres pays pour tout dire, mais une petite centaine d'élèves furent assez dingue pour venir étudier dans cette ancienne usine à morts. C'est d'ailleurs sans trop d'étonnement que l'on se rendit compte que dans toutes ces personnes, la plupart étaient venus car ils ne se sentaient pas à leur aise ailleurs.

Au fil du temps, cette petite institution prit en notoriété et devint un peu plus connue. Aujourd'hui, son nombre d'élèves à presque triplé, même si quelques personnes à la langue de bois continuent de raconter que là-bas se trouvent des fous. Et quelque part ils n'ont pas tout à fait faux. Que ce soit au niveau des professeurs, des étudiants ou de l'administration, on ne peut pas dire qu'ils rentrent tous dans ce que le monde appel "les normes".

Aumeier, surnommé "Wild" par ses occupants, cache bien des choses, ça vous pouvez le croire sur parole. On y aurait aperçut d'étranges ombres. On y aurait entendu des murmures, des cris. Le dortoir des élèves, qui est un dortoir commun faute de place, serait l'un des endroits les plus fréquentés par ces drôles de phénomènes et certains élèves auraient fait des choses invraisemblables. Alors, malgré l'ambiance chaleureuse et la liberté apparente, ne baissez jamais votre garde dans ce lieu pour le moins étrange.

Serez-vous de ces personnes qui laissent couler sans jamais se mêler à quoique ce soit d'étrange, ou serez-vous de ceux qui cherchent tant bien que mal à se frayer un chemin dans cette partie inconnue de l'histoire d'Aumeier.